Plus de 150 délégués d'organisation de tous les continents se rencontrèrent à Cochabamba, invités parlés Six Fédérations du Tropique (Seis Federaciones del Tropico : Federation des paysans cultivateur de coca) et la Federacion National de Trabajadores del Hogar (Federation Natinale des Travailleurs Domestiques).
La situation politique était tendue immédiatement après les attaques du 11 septembre sur New York. L'immigration bolivienne déclara tous les visas pour les délégués du PGA invalides et les organisations qui accueillaient la conférence ainsi que les organisations de droits humains boliviennes ont dû faire pression sur le gouvernement 24 heures sur 24 pour que la conférence puisse avoir lieu. Les délégués furent repoussés à la frontière. 20 personnes de la caravane de la Colombie et de l'Equateur n'ont pas pu entrer en Bolivie et ont dû organiser des discussions parallèles au Pérou. D'autres furent arrêtés et menacé d'expulsion. Le gouverneur de Cochabamba déclara que tous les gens de la PGA étaient « suspectés de terrorisme ». Evo Morales, dirigeant des 'Seis Federaciones' a été personnellement menacé en public par l'ambassadeur des Etats-Unis pour avoir condamné également l'attentat à New York et le terrorisme d'état des Etats-Unis. (Voir la Déclaration de Cochabamba). Un bon cadre pour nos discussions...
Les deux premiers jours de la réunion furent consacrées à des tables rondes informelles sur l'égalité des sexes (Déclaration des femmes), la terre, l'eau (avec une présentation de l'incroyable insurrection de la Coordination de l'eau de Cochabamba et la collectivisation, alternative à la privatisation, qu'ils ont gagné), sur des initiatives dans les Amériques (Plan Colombia, Puebla-Panama, FTAA) et sur le mouvement anti-capitaliste, la mobilisation contre le sommet des Amériques au Québec et la consultation populaire en Espagne.
La conférence officielle (du 19 au 24 septembre) était composée d'une série de groupes de travail (y compris des groupes de travail en cours sur la condition féminine et sur les indigènes) et des séances plénières (se terminant par un fabuleux marathon jusqu'à 2h. du matin la dernière nuit !), prenant des décisions sur les thèmes suivants :
...
Section « Assaut contre la nature et l'Agriculture » du manifeste :
Dans cette section du manifeste, remplacez 'ont facilité des manœuvres pour s'approprier l'environnement' par 'ont facilité des manœuvres pour s'approprier les communes globales. Cela inclus désormais l'atmosphère'. Puis ajouter le paragraphe suivant :
« Les changements climatiques sont un résultat de l'exploitation capitaliste des ressources. Ils renforcent les inégalités globales existantes misent en œuvre par le colonialisme. Au fur et à mesure que le climat se réchauffe, les ressources essentielles deviendront davantage le privilège des élites, qui utiliseront de plus en plus la force pour les acquérir.
De surcroît, le problème même du changement climatique est vu comme une occasion de faire du bénéfice. Les 'solutions' basées sur le marché comprennent le commerce du carbone (où les gouvernements et les entreprises transnationales achètent et vendent leurs 'droits' de pollueur) et les 'éviers' de carbone (par exemple, l'affectation de zones forestières ou de plantations génétiquement modifiées qui absorberont théoriquement la pollution (d'oxyde) de carbone) afin d'éviter de réduire leurs propres émissions de carbone. »
Propositions pour inclure des changements dans les principes d'organisation
Un appendice 5 aux principes d'organisation a été accepté pour clarifier et expliquer quelles devraient être les premières mesures des conférences internationales. Les idées principales pour cette proposition furent acceptées en séance plénière et la formulation exacte a été faite par Khadija, déléguée du Canada pour un groupe nommé l'OPDS. Elle a proposé de le dactylographier et nous l'aiderons ensuite pour la traduction. Ce document devrait être disponible d'ici quinze jours.
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