L'armée française mobilise 11 000 militaires et une centaine d'avions et hélicoptères (23/05/2003)
http://www.tribune.ch/accueil/dossiers/titre_dossier/article/index.php?Page_ID=5340&article_ID=16097Le Ministère de la défense dévoile le dispositif mis en place pour le Sommet d'Evian.
AFP
Le Ministère de la défense dévoile le dispositif mis en place pour le Sommet d'Evian. Quelque 11000 militaires et une centaine d'appareils de l'armée, dont des Mirage 2000, des avions radars Awacs et des hélicoptères de combat, seront déployés pour assurer la sécurité du prochain Sommet du G8, a annoncé hier le Ministère français de la défense.
"La participation du Ministère de la défense à l'organisation de la sécurité du Sommet d'Evian se caractérise par la contribution des moyens de la gendarmerie, des moyens interarmés pour la sécurité terrestre et d'un dispositif global de sûreté aérienne", a indiqué lors d'un point de presse le porte-parole du Ministère, Jean-François Bureau.
Au total, ce sont ainsi plus de 6500 gendarmes, plus de 2000 militaires sur la zone immédiate et plus de 2300 personnels relevant de l'armée de l'air, dont 760 déployés sur zone, a précisé le porte-parole.
S'agissant des moyens aériens, ils se composent "de 50 à 60 hélicoptères", dont des Fennec armés pouvant contrer les menaces d'aéronefs lents, une cinquantaine d'avions de protection, des drones et deux batteries de missiles sol-air Crotale, a indiqué le responsable de la défense aérienne du Sommet, le général Patrick Thouverez.
Caractère international
Evian étant une ville frontalière, le dispositif de sécurité aura un caractère "international" avec une contribution de l'Allemagne, de l'Italie "et surtout de la Suisse", avec qui la France avait signé le 8avril dernier un accord-cadre qui définit les grandes lignes de la coopération dans le cadre de ce Sommet, a souligné le ministère. Aux côtés des Mirage 2000, des Fennec, des avions radars Awacs, des drones et ravitailleurs C-135 français, le dispositif de surveillance et d'intervention de la "zone d'interdiction de vol" comprendra ainsi des Phantom allemands, des Tornado italiens, ainsi que des F-18 et des avions de guet Pilatus suisses.
S'agissant du dispositif terrestre, placé sous le commandement du général Henri Pélissier, il sera chargé notamment du transport par hélicoptère des 27 délégations officielles, mais aura aussi les capacités de soutien pour les opérations de déminage et de sécurité des bâtiments terrestres et navals, de défense et de décontamination NRBC, ainsi que du soutien médical.
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