Manifeste en faveur de l' action dirècte violente
vendredi 30 mai 2003 :
http://nice.indymedia.org/article.php3?id_article=2396Pour l' extension des émeutes : manifeste en faveur de l' action dirècte violente. Ce document à été rédigé par des activistes sociaux de Madrid, Pays Basque et l'Argentine.
Il est habituel pour quelques importants secteurs du mouvement anti-globalisation d'exclure et même de criminaliser l'utilisation de l'action directe violente, notamment chez certaines organisations qui participent activement aux manifestations. Avec ces lignes, nous désirons apporter quelques simples éléments en vue a un débat qui aide a réspecter les tendences politiques qui puissent combiner aussi bien des tactiques pacifistes que celles appartenant à l'autodéfense.
Notre intention n'est pas de donner priorité a l'action directe violente face au travail sindical, ou quartier par quartier, faculté par faculté. Ces dernières formes sont essentielles ; elles constituent la base même de toute lutte pour et près du peuple. Il existe cependant certains points qu'il conviendrait analyser sans peur, sans tomber dans les moyens de répression du fallacieux discours de la classe dominante. Est-il positif de créer une confrontation directe contre la police et les symboles capitalistes ? Est-il valide et effectif d'utiliser l'action directe violente ?
A Seattle, a Prague et a Gottembourg, nous avons pu dénoter chez les différents liders mondiaux présents un état de tension inédit depuis la disparition de l'URSS : sommets paralisés, délégations déplacées, hautes personalités devant quitter les lieux par la porte arrière. Ceci eu lieu parceque des milliers et non pas des centaines de pesonnes participèrent aux confrontations. L' éxtention de l'émeute surpassa la capacité repressive de la police. Il est donc vrai que les actions pouvant impliquer une haute charge de violence sont d'une importance spéciale vis a vis d'un nouvel accroissement de la lutte sociale auquel nous avons assisté dans les dernières années. Mais, pourquoi la nécessité de l'action directe violente est-il née ?
Il arrive que dans certaines occasions les moyens d' éxprimer un certain mécontentement politique, que les mouvements sociaux réussirent a imposer au moyen de grands efforts dans nos dénominées "démocraties parlemantaires", telles que le droit de se manifester pacifiquement, la réunion, la sindicalisation etc. s' épuisent. Dans ces cas, il est facile de constater que de tels moyens n'ont d'autre but pour le système que de préserver la stabilité et l'équilibre social, pas d'en arriver a de véritables changements.
La lutte d'un mouvement populaire, dû au fait qu'elle étend et approffondit les actions qui montrent son désaccord, est amenée a la confrontation avec le système répréssif. Elle est tout autant amenée a comprendre qu'il n'est pas suffisant de réaliser des réformes partielles, toujours provisionelles, elle en vient à comprendre le besoin de la destruction du capitalisme, le besoin de remplacer celui-ci par certaines relations sociales ayant pour base la solidarité et l'égalité.
Il est ainsi que, si face a l'absence de solutions réelles, des milliers de personnes prennent les rues dans le but de fréner physiquemente la sauvage politique du FMI, le système n' interprète pas leurs actions comme étant "démocratiques". Il se produit une confrontation directe avec le pouvoir. Celui-ci décide de réprimer : Gènes en fut un clair exemple. Des milliers de manifestants pacifistes se virent obligés à utiliser des barricades et à lancer toute sorte d'objets pour ne pas être balayés par la violence de la police. Tel fut le refus des forces de l'ordre quand à la pratique des libertés citoyennes de manifestation pendant la réunion du G-8.
Certains secteurs de gauche maintiennent que l'action directe violente pourrait entraîner un accroissemente généralisé de la répession envers les mouvements sociaux. Mais, ne nous trompons pas, c'est l' accroissement du conflict, résultat de la lutte organisée ; qui met en question les bases même du système, ce qui produit la répression. C'est à dire, celle qui met en question les gouvernements et la bourgeoisie ainsi que leur capacité pour décider comment doit fonctionner l'économie. Ainsi, la lutte sous toutes ses formes, même la pacifique ou celle qui puisse se réaliser au moyen d'éléments strictement légaux, sera écrasée sans contemplation. La cause n'en sera pas l'action directe violente. Le système cherche donc à rentabiliser politiquement une telle situation désavantageuse, et attaque les différentes formes de mouvements populaires sous le discours politique qui soutient le besoin de faire face à " l' éxtrémisme de certains groupes".
La violence n'est provoquée par aucune des organisations qui conforment le mouvement d'anti-globalisation. La violence fait naturellement part du processus de perpétuation du système capitaliste, celle-ci n'étant permanente qu'en étant appliquée hors de la raison, hors de la justice envers la population, au moyen du surexploitage et du manque de sécurité sur le plan laboral ou de la privatisation de services sociaux. Il s'agit aussi d'un système de contention lorsqu'il est utilisé de façon physique et ouverte, comme il arrive lors des mobilisations. Cette dérnière forme est évidemment la plus visible mais elle ne peut éclipser la violence quotidienne des moyens utilisés par la classe dominante.
La violence de "contention" est présente chaque fois que le système tente d'imposer à un groupe social mécontent le retour a sa passivité antérieure. Quand les exigences vis à vis des solutions augmentent, la violence physique pour frener celles-ci augmente de la même facon.
A Gènes tandis que nous étions entrain de préparer des manifestations pour la paix et contre le génocide, le gouvernement préparait les chambres de tortures dans les comissariats. Pendant qu'on organisait et mobilisait des milliers de personnes, le gouvernement en faisait de même avec des milliers de policiers armés.
La liberté de manifestastion se voit cerclée par les regles de ce qu'on appelle communément "état démocratique". C'est de là qu' est né le besoin de massifier les émeutes et le sabotage. Parceque le système n' envisage pas de se démanteler, parcequ'il ne nous laisse plus d'autre option.
L'action directe violente n'est pas seulemente valide mais aussi nécéssaire, puisqu'elle comporte une charge expressive de désobeissance, et de justice.
Nous expliquerons ici pourquoi l' action directe violente n' est pas seulement valide mais aussi nécéssaire en tant qu' elle complémente la lutte pacifique, à cquse de son contenu expressif, de désobéissance et de justice.
1. Il s'agit d'une manière de s'exprimer.
Ce qu'il ne nous est pas permis d'exprimer dans les journaux, à la télévision etc. Nous le revendiquons en attaquant le pouvoir symbolique de ces moyens. Nous exprimons notre incorformisme et notre opposition radicale envers la politique néoliberaliste lorsque nous combattons les élément répressifs chargés de déffendre cette politique. L'éxitence du conflict se fait sentir.
D'un autre coté, les moyens de comunications relationnés avec la politique neolibéraliste obtiennent des nouvelles non seulement valides pour le spectacle de l'information mais aussi pour servir à la criminalisation des mouvements sociaux. Mais il faut tenir en compte que l'action directe violente et le sabotage sont tout aussi un moyen pour rompre le blocus des medias. La nouvelle, même distortionnée, apparaît dans les médias tandis que nous luttons jour après jour pour créer nos propres canaux de diffusion et aussi pour nous auto-organiser, quartier par quartier, facuté par faculté, l'action directe prend force parcequ'elle n'est pas seulement en elle même une façon d' éxprimer un mécontetement, il s'agit aussi d'une façon de percer le silence dans lequel les moyens de comunication voudrait noyer nos actions.
Eviter la distortion et la comercialisation des faits aux mains des moyens de comuunication officiels n'est pas notre responsabilité, puisque telle est leur raison d'etre. Nous sommes responsables dans ce cas, de répudier le rôle des banques et des forces répressives de la sociétée -exprimée physiquement- de crée la disidence, la conscience anticapitaliste, tout en montrant les vrais responsables de la politique neolibérale.
2. Il s'agit d'un moyen pour altérer l'ordre imposé.
C'est une forme de désobeissace à la légalité. Une manière de faire ce qui est "interdit" et de le charger totalement d'un sens politique. Mais il faut tenir en compte que les émeutes ponctuelles peuvent parfaitement être assumés par le système, nommés par celui-ci "colateral damages", c'est à dire le résultat inévitable qu' entraîne le néolibéralisme. Il en est de même des fénomènes de delinquence, traffic de drogues, violations. Ce sont des comportements inévitablement liées à une société qui se nourrit d' inégalité, d' oppression, du patriarcat. Quand au mouvement anti-globalisation, le gouvernement espagnol a déclaré en plus d'une occasion : " Nous sommes prêts à maintenir un dialogue avec les groupes anti-globalisation, mais seulement avec ceux qui rejettent l'utilisation de la violence et les dégats que les actions radicales provoquent."
Même si le système est capable d'absorber le dégats, puisqu'il s'agit d'une vengeance a petite échelle, il a été démontré que ces "colateral damages" sont toujours une atteinte à l'harmonie et la stabilité des structures politiques et sociales. C'est pour cela que le gouvernement essaie de condamner et d'isoler ce genre d'actions. C'est pour cela aussi que nous devons concevoir ces érafflures commes de potentielles formes de renversement, pour faire de cette idée un espace de pouvoir alternatif, c'est à dire, une arme et un droit atteint par les mouvements sociaux pour combattre l' injustice.
S'il est interdit de casser, nous cassons, mais nous ne cassons pas n' importe quoi, nous cassons les signes physiques du pouvoir capitaliste, telles que la police armée, les banques, les cabines de Telefonica, les McDonalds...
3. Il s' agit d'un moyen de faire justice.
Il est juste de réagir de facon directe face à une imposition violente de la démocratie bourgeoise, la criminalisation de la dissidence, l'oppression dans la propagande et les médias etc.
Il est juste et légitime de faire face a un monopole incontestable de la violence, de la part d'un système.
Il est juste et necessaire de délimiter notre propre secteur d'action politique, pour pouvoir ansi échapper aux secteurs législatifs ; secteurs qui ne sont que le mécanisme d'autodéfense du système qui délimite les différents niveaux de revendications pour pouvoir les controler, et qui servent à justifier institutionellemente la répression.
Nous assistons déja à de petites victoires au sein du vaste front de la lutte contre la globalisation néolibérale a travers d'une métode qui, sans être aussi essentielle que l'activité de base, fonctionne comme l'un de ces éléments indispensables : les bouteilles et les pierres.
Auteur: anonymous ( www.lahaine.org )
vendredi 30 mai 2003