french message english and spanish summary below
On march 6th at 15:30 h , about 30 people making a lot of noise occupied the Dutch consulate in Dijon (France). The action was meant to put pressure on the Dutch government which is about to decide in parliament to extend the permission to use the military bases on the Dutch Antilles colony islands (Aruba + Curacao) to the USA in the framework of the Plan Colombia. The occupation went for about 1 and a half hour. The activists managed to send a fax with demands to the Dutch embassy in Paris. A banner saying "Plan Colombia: will the Netherlands participate in the massacre ? " was dropped along the building while flyers were distributed to people walking by. This action is in the framework of the 'libertarian week' taking place in Dijon. The following is the original mail in French and the flyer distributed during the action ! collective against the Plan Colombia - Maloka
La gira del PCN esta dando sus primeros frutos. Hubo una acción contra el Plan Colombia en Dijon, una de las ciudades visitadas por gente del PCN. El martes 6 de marzo a las 15:30 h, una 30 personas haciendo mucho ruido ocuparon el consulado holandés en Dijon (Francia). La acción tenia como objetivo presionar al gobierno holandés que pronto tomara una decisión en el parlamento sobre la extensión del permiso a los EEUU de utilizar las bases militares de las colonias antillesas de Aruba y Curacao en el margen del 'Plan Colombia'. La ocupación duro una hora y le permitió a los activistas de enviar un fax a la embajada neerlandesa en París con sus reivindicaciónes. Una gran pancarta en la cual se leia “Plan Colombia : los países bajos participaran en la masacre ?” fue desplegada en el muro del edificio y volantes fueron distribuidos a la gente que pasaba en medio de todo el ruido y las consignas gritadas por los activistas. Esta acción sucede en el margen de la 'semana libertaria' en Dijon. Collectivo contra el Plan Colombia - Maloka Mas abajo sigue el tracto distribuido en las calles de Dijon (frances) ------- Forwarded Message Follows ------- Date sent: Tue, 06 Mar 2001 To: malokaliste Subject: Semaine libertaire : action contre le Plan Colombie Mardi 6 mars 2001 à 15h30, une trentaine de personnes a bruyamment occupé le consulat des Pays-Bas à Dijon. L'action visait à faire pression sur le gouvernement hollandais, qui s'apprête à mettre à disposition des Etats-Unis ses bases militaires situées dans les Antilles, dans le cadre de la guerre menée contre la dissidence et la contestation colombiennes, le "Plan Colombie". L'occupation a duré une heure, et a permit d'envoyer depuis le consulat occupé un fax de revendications à l'ambassade des Pays-Bas à Paris. Une banderole sur laquelle on pouvait lire "Plan Colombie : Les Pays-Bas participeront-ils au massacre ?" a été déployée sur la façade du bâtiment, pendant que des tracts étaient distribués aux passant-e-s, interpelé-e-s par les slogans criés par les manifestant-e-s et le vacarme environnant. Cette action s'est déroulée dans le cadre de la semaine libertaire, qui continue ce soir avec une discussion-vidéo proposée par la CNT au café Le Chez Nous (marché, Dijon). Ci-dessous, le tract distribué lors de l'occupation : Nous occupons aujourd'hui le Consulat des Pays-Bas afin de dénoncer la participation logistique du gouvernement de ce pays à un plan militaire piloté par les Etats-Unis. Ce plan militaire, sous couvert de lutte anti-drogue, annonce une nouvelle guerre impérialiste dont les populations colombiennes seront les premières victimes. Plan Colombie : le prochain Vietnam ? Ce Plan est un programme de guerre agencé par le gouvernement des Etats-Unis. Ceux-ci offrent $1,6 milliards en armes. L'Europe est sollicitée pour apporter $4 milliards en aide "civile" (camps pour les populations déplacées, etc.). En vue de l'application de ce plan, l'armée des Etats-Unis a lancé la construction de nouvelles bases militaires dans toute la région, dont la plus grosse base américaine de toute l'Amérique Latine, à Manta, en Equateur, ainsi que beaucoup d'autres bases dans des pays aussi éloignés que le Salvador. Les militaires américains ont également l'autorisation du gouvernement hollandais d'utiliser les installations des colonies hollandaises de Curaçao et d'Aruba (au large du Venezuela) à des fins militaires. Sous prétexte de s'attaquer à la production de drogues, ce plan s'appuie sur un usage massif d'armes biologiques qui vont s'attaquer à la fertilité des terres et rendre l'agriculture vivrière impossible. Il s'agit de permettre aux seules multinationales d'utiliser ces terres pour l'agro-business, le pétrole ou la construction de voies de transit pour les marchandises. On prédit déjà que cela pourrait être le prochain Viêt-nam, une longue et sale guerre dans tous les pays andins. L'enjeu réel est d'écraser les mouvements populaires qui résistent - souvent avec succès - au programme néo-colonial des transnationales en Colombie, Equateur, Pérou et Bolivie. On veut éradiquer la guérilla colombienne, bien sûr, mais tout autant les organisations de paysans, indigènes et noirs qui, dans les campagnes, refusent l'expulsion de leurs terres, la destruction de leurs communautés, cultures et environnement, ainsi que les syndicats de citadins qui refusent les privatisations, la réduction du pouvoir d'achat et des budgets sociaux. Le plan Colombie viendra renforcer les exactions conduites par les paramilitaires, une puissante armée, agissant pour le solde des multinationales et gros propriétaires avec la complicité de l'État. Ils s'attaquent quasi exclusivement aux civils, utilisent une terreur soigneusement mise en scène - massacres, assassinats sélectifs, tortures et disparitions - pour chasser les habitants des terres convoitées (déjà 2 millions de "déplacés") et faire taire les mouvements de résistance. Dans un contexte où l'imposition progressive du modèle libéral entraîne de graves crises économiques, les peuples d'Amérique Latine luttent pour leur indépendance et veulent librement décider de leur avenir. Cependant, grâce à la "guerre contre la drogue", les "conseillers" militaires U.S. sont déjà à pied d'œuvre partout, aidant les milices et armées locales grâce à leurs écoles militaires et à la construction de nouvelles casernes. La Hollande participera-t-elle au massacre ? L'autorisation donnée par le gouvernement hollandais aux américains d'utiliser ses bases militaires des Antilles hollandaises a pris fin en avril dernier. Mais prochainement le parlement va débattre de sa reconduite sur dix ans. Le parti au pouvoir en Hollande présente ce prêt comme un appui pour contrôler le trafic de drogue sur les caraïbes, mais nie tout rapport avec le Plan Colombie. Cependant les documents officiels du 'gouvernement' américain exposant le plan Colombie et sa stratégie militaire expliquent clairement que ces bases en sont une composante importante. Nous dénonçons l'hypocrisie du gouvernement hollandais qui officiellement rejette le Plan Colombie pour des raisons humanitaires, et dans le même temps offre une forte participation logistique. Agir contre le plan Colombie et pour l'autonomie des populations d'Amérique latine Divers collectifs hollandais appellent à ce que des actions sur les consulats et ambassades des Pays-Bas se poursuivent jusqu'au 15 avril, jour où la reconduction du prêt des bases militaires doit être ratifiée par leur parlement. L'action que nous faisons aujourd'hui s'inscrit en outre dans le cadre d'un processus d'échange et de solidarité avec les mouvements sociaux colombiens en lutte. En janvier dernier, deux représentants du PCN (Processus des Communautés Noires colombiennes) étaient venus à Dijon afin de dénoncer les crimes humanitaires dont ils ne cessent d'être victimes. Face à cette guerre, l'opposition en Europe et en Amérique du Nord peut jouer un rôle décisif. Vous pouvez vous joindre à cette campagne de protestation auprès de l'ambassade des Pays-Bas en France en envoyant des lettres (7, rue Erblé 75 007 Paris) et faxs (01-40-62-33-00). Collectif Contre le plan Colombie - Maloka
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