Le mouvement de la "Caravane" commençait en 1998 juste avant
les élections en Allemagne. Avec le slogan: "nous n’avons pas le
droit de vote mais une voix" nous avons visite 44 villes Allemandes au
cours de 35 journées de la façon que des milliers de réfugiés
aient eu l’occasion de s’exprimer sur des sujets politiques.
Cela a crée la raison pour que des réfugiés originaires
d’Afrique, d’Asie, du Proche Orient, d’Amérique du Sud et d’organisations
antiracistes allemands se mettent ensemble dans une union de principe.
Notre union n’est pas seulement le fait des menaces de déportation
ou du racisme commun que nous vivons.
La grève de la faim de la Caravane à Cologne avec le slogan
"nous sommes ici parce que vous détruisez nos pays" exprimait
un autre aspect très important de nos politiques. Avec cette grève
de la faim des réfugiés de toutes les régions du monde
accusaient les représentants des pays les plus riches du monde qui
se réunissaient en Allemagne durant les sommets de l’UE et du G8
dans le but de maximiser leur profit en supportant des dictatures et des
régimes fascistes dans leurs pays d’origine, raison de leur souffrance
et de leur départ en exile.
Quand nous nous mettons ensemble pour nous battre pour nos droits, nous
devons encore faire face à la répression. Mais il y a un
an et demi, la Caravane a connu un succès en défendant ceux
qui ne serait que par le fait de se joindre à la lutte se sont mis
en danger.
Le mouvement de la Caravane a commencé par jeter avec succès
les bases d’un réseau en unissant de différentes villes et
des personnes de différentes nationalités. C’est pour ainsi
dire le fondement d’un mouvement sérieux.
Aujourd’hui les pays industrialisés mettent la barre de plus
en plus haut en développant des technologies avancées, et
en se dotant d’un arsenal de répression et la déportation
de dits « criminels étrangers ». Alors, des slogans
de plus en plus sophistiqués mobilisent à la justification
du pillage des pays d’origine des réfugiés et des répressions
brutales ôtent toutes envie de résistance.
Il est nous est grand temps de réagir, aussi que d’agir. Nous
devons dans un élan commun consolider et construire pour atteindre
nos objectifs, mais aussi concevoir de nouvelles stratégies de survie
et de résistance. Alors que l’absurde « Forteresse européenne
» devient petitement et effectivement un cauchemar pour les étrangers,
et alors que citoyens européens ordinaires sont encouragés
à devenir des espions pour combattre les supposés ennemis,
beaucoup mieux qu’avant, le destin du combat des nôtres qui sont
encore dans nos pays d’origine dépendra de l’effectivité
de notre solidarité et de la stratégie que nous développons.
Mais la déportation et l’isolation détruisent toute possibilité
de réalisation d’une telle solidarité. C’est dans ce contexte
que la Caravane pour les droits des réfugiés et des immigrants
organisera un congrès de dix jours pour renforcer et construire
une union effective contre la déportation et l’exclusion.
La déportation est pour ainsi dire la plus grave des violations
des droits de la personne humaine. Non seulement parce qu’il permet de
livrer de manière cynique à leurs persécuteurs et
ce, mains et pieds liés, des demandeurs d’asile qui ont justement
fuit du fait des persécutions de tous genres, torture et mort mais
aussi parce qu’il est le fait le fait de la violation du droit de mouvement
des tiers-mondistes vers les pays riches. Ce n’est autre que le symbolique
de la création à l’échelle mondiale d’un système
de discrimination entre ceux, peu nombreux, qui jouissent des fruits du
néolibéralisme, et cette multitude des autres qui, selon
la phrase d’un poète tamoul, « portent leur destinée
marquée sur leur front comme un signe de Caïn ».
Le petit nombre d’entre nous qui d’une manière ou d’une autre
se débrouille pour rentrer dans la forteresse Europe se doit maintenant
de faire face à une pression in crescendo, et telle une humiliation
on nous contraint à repartir "volontairement " en faisant de notre
vie un enfer.
L’exclusion sociale a deux dimensions. Dans un premier cadre il empêche
tout contact humain entre le demandeur d’asile ou l’immigrant avec la population
locale. Ce n’est surtout pas un facteur d’intégration. Mais il est
aussi une tentative de confinement politique de l’étranger et une
indisposition à convenablement se défendre contre les propagandes
vicieuses distillées par les puissances industrielles sur les réalités
dans nos pays d’origine et ou à effectivement exprimer notre solidarité
avec la résistance des nôtres.
Nous pensons que le fait de lutter ensemble contre la déportation
et l’exclusion sociale témoigne de l’essence de notre combat. Quand
nous luttons contre la déportation nous ne nous battons pas seulement
pour le respect des droits de la personne humaine qui doit être traitée
de façon égale mais, aussi en filigrane contre le mensonge
et la corruption avec lesquels les pays industrialisés essayent
de se donner une bonne conscience du fait du pillage de nos pays et de
légitimer les régimes d’oppression qui en fait ne doivent
leur existence qu’à leur complicité dans le crime commis
contre leur nation.
Quand nous luttons contre l’exclusion sociale, nous ne nous battons
pas seulement pour le droit d’être, et de ne pas être seulement
être jeté dans les oubliettes de notre époque, mais
aussi d’être capable de sincèrement solidariser avec ceux
qui résistent encore sur les terres que nous avons été
obligés de quitter.
Cette impardonnable violations de nos droits n’a pas atteint nos esprits.
Des prisons d’isolement pompeusement appelées camps de réfugiés,
nous sortirons pour nous battre. La grande conférence coordonnée
par le « le Voice African Forum » noyau du groupe de la Caravane
à Jéna, s’est fixé entre autre l’objectif de montrer
le sérieux avec lequel nous sommes unis dans la lutte contre la
déportation et l’exclusion sociale.
Quoique ceci soit appelé un congrès des réfugiés
et fondamentalement organisé par des réfugiés eux-mêmes,
il est ici lancé un appel à tous les groupes sérieux
antiracistes à se préparer pour que nous ayons du 27 avril
au 1er mai prochain la liberté de participer à l’important
événement. Leur contribution sera une part assez précieuse
dans l`élaboration d’une riposte victorieuse.
C’est ici le lieu de rappeler aux uns et aux autres que toute contribution
quant au contenu du congrès serait la bienvenue surtout que le programme
est encore en élaboration.